« Pékin Express » : Fanny et Jérémy, le « couple rêveur » va « tout miser sur le mental » pour l'emporter
Dans l’émission, ils ont été baptisés le « couple rêveur ». Jérémy et Fanny, qui résident dans l’Ain tout près de Lyon, font partie des 8 binômes participant cette année à la quinzième saison de Pékin Express. Une émission à découvrir ce jeudi soir sur M6. Duo complice à la ville comme à l’écran, les deux amoureux ne se lâchent plus depuis le lycée. Leur particularité : être « restés de grands enfants » et cultiver « leur univers fantasque ». Alors, Pékin Express relevait d’un sacré challenge. Les voyages sac sur le dos et en auto-stop, ils ne connaissaient « pas du tout ».
« On a monté très jeunes notre entreprise de photos vidéos qui nous a pris beaucoup de temps et d’énergie. Du coup, le seul voyage que nous avons fait c’était pour notre voyage de noces », explique Fanny, 34 ans. Trois semaines en voiture à travers les Etats-Unis avec des « petits hôtels » réservés pour chaque étape. « Pékin Express, c’était un rituel d’initiation, complète Jérémy, hilare. La première fois que nous avons dû chercher une habitation et taper à la porte des habitants, ça nous a fait bizarre. Mais nous nous sommes glissés dans le moule. De toute façon, nous n’avions pas le choix. »
Amoureux de l’émission depuis 2012
Fan absolu de l’émission depuis 2012, le couple s’est mis à rêver à son tour d’épopées dans de contrées lointaines. « On avait particulièrement suivi l’aventure de Ludovic et Samuel qui avaient été battus en finale cette année-là. Cela nous avait brisé le cœur. Mais ils sont revenus la saison suivante pour l’emporter », raconte Fanny. « On était à genoux devant notre télévision. On vivait l’aventure dans notre salon. On s’est dit qu’il se passait quelque chose avec Pékin Express », complète Jérémy.
Les deux parents ont donc décidé de s’inscrire l’an dernier. Avant de s’envoler vers les plaines et yourtes du Kirghizistan, le couple a dû s’organiser : trouver « six familles » pour garder Wendy et Posy, leurs deux fillettes, le temps de leur absence. Anticiper au cas où ils iraient au bout de l’aventure.
Tout miser sur le mental
A la veille de la diffusion de l’émission, les deux figurent parmi les outsiders. Eux, ne se sont pas entraînés physiquement. « Pas le temps ». Fanny s’est toutefois mise à la course à pied « pour ne pas freiner » son partenaire. C’est tout. « Nous ne sommes pas des grands sportifs », concèdent-ils joyeusement. « Notre philosophie : on ira, on verra bien après », précise la maman. « Comme dans le film Fight Club, on a tout misé sur le mental, rigole son mari. Ce n’est pas parce qu’on n’est pas musclé ni sportif, qu’on ne peut pas aller loin… »
Pour l’instant, pas question de lâcher quelques indiscrétions sur leur parcours, le contenu est secrètement gardé. « On ne cherchait pas la victoire absolument mais on avait cette appréhension de partir. On se disait : Il ne faut pas que ça soit maintenant », confesse le père de famille de 37 ans, précisant simplement que là-bas, le « temps défile différemment ». Plus lentement. Chaque minute se savoure.
« On a bien galéré au quotidien, nuancent-ils en riant. Mais l’émission nous a fait découvrir une autre facette du monde. Cela nous a ouvert les yeux sur la relation aux autres », précise le père de famille. « Nous avons rencontré des gens extrêmement bienveillants. Ils n’avaient rien et pourtant, ils nous donnaient tout. Cela nous a remis à notre place », complète son épouse désireuse de faire désormais « vivre ça » à leurs enfants. En attendant, le couple regardera l’émission de jeudi dans le cinéma familial que gère Jérémy, avec leurs proches. « Pour l’instant, nous sommes encore perchés sur notre petit nuage… ». Du mal à reprendre une vie normale après tant d’aventures et d’émotions.
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